Espanoles son campones del mundo!

Je ne pense avoir besoin de vous raconter le match final de la Coupe du Monde; j'imagine que Mme Douville vous a décrit l'action mieux que je ne pourrai jamais faire. Ce que je peux vous faire part par contre comment j'ai vécu cette Coupe du Monde dans le vrai Monde. C'est vrai, on ne peut pas dire que le soccer ici en Europe détient la même place dans l'univers québécois, canadiens ou nord-américains.

Angleterre : La mauvaise performance de l'équipe de Fabbio Cappelo ne m'a pas permis d'apprécier jusqu'où l'anglais sportif moyen pouvait aller dans sa folie partisane. Je vais devoir prendre comme échantillon les partisans de la Premier League. Les petits drapeaux "su'l hood", tous les pubs annonçant "World Cup Live Here", les chandails de Rooney, de Gerrard et de Beckham (même absent, il vend encore beaucoup), la publicité illicite référant à la Coupe du Monde, les preneurs au livre en surexcitation, tout ça pour deux buts, une victoire, deux nulles, la défaite ultime et un billet retour devançé.

Belgique : Le Royaume du plat-pays n'était pas représenté lors de cette Coupe du Monde, les qualifications européennes étant de plus en plus relevées. De ce fait, l'allégence pour cette finale d'un Belge pourra aller de la France pour les Wallons ou aux Néerlandais pour les Flamands, naturellement, ou pour les grandes équipes comme l'Allemagne, l'Angleterre ou l'Espagne. J'ai bien aimé la description de la RTBF, qui se contemptait simplement d'analyser le match objectivement et sans parti-pris national. Belgica, tu m'inspirera toujours!

France : Je suis arrivé à Paris deux jours après l'élimination des Bleus; je n'ai donc rien à dire sur l'ambiance. C'était comme si le foot n'existait pas. Sarko s'en mêlera apparement à l'automne. Depuis les victoires de 1998 et 2000, l'Équipe de France n'est plus que l'ombre de ses succès passés.

Pays-Bas : Marie-Ève et moi aimons bien le Royaume des Pays-Bas, nous avons rencontré deux néerlandaises fort sympathiques à Oxford et nous avons adoré notre visite Amsterdam l'an dernier. Après l'élimination des Anglais, nous les avons donc soutenus sans réserve jusqu'à la finale. Vous ne les manquerez jamais sur un terrain, ils sont vites, robustes, difficiles à déjouer et ils sont ORANGES !!! J'étais déçu pour ses partisans qui ont été d'un fair-play exemplaire d'une Europe en paix.

On se reprendra pour l'Euro 2012 et la Coupe du Monde 2014, mais seul l'avenir nous dira où je serai pour vous en parler !