Post-doctorat: rencontres et lecture

Bonjour à tous!

Hé oui, je suis de retour, ce qui veut dire que j'ai reçu mon nouveau portable!!! La bête, entièrement payée par le Medical Research Council (MRC), mon nouvel employeur, est un DELL Latitude D830 pour les informaticiens de ce monde que cela intéresse. Nous n'avons pas encore internet chez nous, mais cela me permet de vous écrire dans le confort de mon salon (à l'extérieur des heures de travail) et d'afficher le tout sur le Blogue en moins de deux le lendemin matin. Je vais aussi pouvoir profiter des connections WiFi dans les cafés pendant les fins de semaines. Je suis bien contente, parce que sans accès internet pour des fins personnelles, je me sentais loin de vous!

Alors voici ce qui s'est passé dans ma vie professionelle dernièrement. J'ai commencé à travailler le 3 novembre dernier (ça fait presque 1 mois déjà). Je dois vous avouer que j'ai trouvé cette première semaine difficile au niveau des relations humaines: desfois, je ne comprenais que 30% des phrases qui m'étaient adressées (à cause de l'accent prononcé chez certains) et j'ai dû aprendre, oublier et ré-aprendre les noms de mes nombreaux collègues de travail...il y en a beaucoup. J'ai même rencontré une étudiante au doctorat pour la première fois lundi puisqu'elle était en Chine (pour son projet de recherche) depuis mon arrivée au labo. Les contacts entre les gens ne se font pas de la même façon que chez nous (ou à tout le moins, selon mon expérience). Pendant ma première journée, j'étais assise dans le labo en train de lire et les gens entraient et sortaient du labo en passant à côté de moi sans poser de question du genre: ''c'est qui la personne que je ne connais pas qui est assise dans le labo?'' NON! Rien! Comme si je n'étais pas là, ce dont j'ai moi-même commencé à douter après quelques minutes (j'étais peut-être devenue invisible...j'ai vérifié et non, les gens m'évitaient dans les couloirs). J'ai donc décidé d'aller voir chaque personne et de me présenter. Je dois avouer que la réaction de chacun a été très chaleureuse et enthousiasme dès que j'ai ouvert la bouche pour les aborder...mais il fallait que je fasse les premiers pas dans 100% des cas! Dans mon ancien labo., dès qu'une nouvelle figure faisait son apparition, tout le monde allait se présenter et piquer une petite jasette au nouveau.
Les étudiants travaillant sur le VIH sont vraiment contents qu'il y ait un post-doc dans le groupe VIH. Il y a 3 groupes de recherche dans l labo: VIH 1 et VIH 2, Influenza et Fièvre Dengue. Pour l'instant, il y a 5 étudiants au Ph.D. (ou D. Phil. ici), 2 techniciens et une chercheure associée dans le groupe VIH 1 ou 2, 1 post-doc sur l'influenza, puis 1 étudiante au Ph.D. et une chercheure associée sur la fièvre Dengue. Ce n'est pas évident pour moi d'arriver dans un milieu où on s'attend à ce que je sois une personne-ressource et que je contribue à la supervision des étudiants alors que je ne connaît pas le sujet de recherche (encore). Les gens ont commencé à me parler de 500 000 nom de molécules HLA et d'épitopes du VIH qui ne me disaient rien du tout (exactement le feeling que les non-scientifiques éprouvent en lisant ces lignes...vraiment). Maintenant, ça va un peu mieux de ce côté, mais j'ai encore des croûtes à manger.

Au cours des 3 dernières semaines, j'ai suivi un nombre record de formations diverses (7 en tout je crois). Ça devient embêtant à la longue de toujours courir pour s'inscire à la formation (ce qui implique de courir après la superviseure pour une signature), subir l'interminable paperwork, aller à la formation et faire le test pour attester que j'ai suivi la formation. C'est pratique par contre, parce que j'ai reçu l'information de façon authentique! En plus, ça change de la lecture...

Je vous laisse là-dessus!
Donnez-nous des nouvelles, ça nous fait toujours plaisir.
Meve xxx

P.S.: Voici quelques photos prises lors de notre expédition à Londres. L'image tout en haut représente un mémorial en l'honneur de la Princesse Diana, lequel est situé sur le trottoir, face à Buckingham Palace, du côté opposé de la rue. J'ai pensé à ma mère qui aurait aimé voir cela!